Avec le développement de la fonderie d'Indret, en activité depuis construction de
machines à vapeur à partir de 1828, la population de Boiseau augmente (environ 3000 h en 1832). Des
ouvriers qualifiés arrivent de Bretagne et de la région parisienne. Ils élisent domicile au plus près de
l'usine, à Basse-Indre au Nord et au sud à Boiseau situé à 500 m et aussi sur le coteau qui surplombe
Indret. C'est ainsi que se crée un nouveau village qui porte le nom donné à la villa construite en 1842
par M. Demangeat "La Montagne".
L'église de St Jean de Boiseau ne peut accueillir tous les paroissiens. On lit, dans les archives
paroissiales " Dans les jours de fête, les fidèles ne peuvent pas tous assister aux offices. Il y a
nécessité de l'agrandir...
C'est alors que la petite nef, construite vers 1680 (Voir chap. 15) est démolie pour édifier sur le même site une nef plus grande qui permettra de doubler la surface couverte : passer d'un accueil de 160 places assises environ à 320 sans tenir compte de la capacité des chapelles latérales. (Voir le plan page suivante). Les dépenses de construction sont couvertes par la " Fabrique " et par la souscription des paroissiens.
Compte général des travaux
Un document intéressant relatif à cette nouvelle nef : " l'arrêté de compte général
des travaux faits par le sieur Moussié, adjudicataire", Ce carnet manuscrit, retrouvé dans une famille
boiséenne, est signé " sieur Gilée architecte " ; il marque l'achèvement des travaux en janvier 1836.
On y trouve, bien sûr l'ensemble des corps de métiers avec le détail des matériaux employés et le
récapitulatif des travaux pour chaque entrepise. Voir extrait ci-contre
Mais aussi un volume de pierre qui a été récupéré sur la petite nef au moment de la démolition. On cite
aussi le paiement du démontage de la couverture avec récupération d'éléments de la ferme.
On y apprend que le lambris en sapin du nord est peint en gris perle et que le sol est en carreaux de terre
cuite.
La terre cuite remplacée par des carreaux de ciment JOSSE
Le sol actuel en carreaux de ciment décorés est probablement du début du XXème siècle. Très résistant, ce type de carrelage apporte un élément de décor intéressant. Il délimite les allées de circulation par des motifs variés. Fabriqués à base de ciment teinté et de poudre de marbre, les carreaux de ciment ont un aspect satiné. La fabrication de ces carreaux se fait toujours de façon artisanale. Aucune cuisson, mais après le passage à la presse, on le laisse sécher à l'air libre plusieurs semaines, ce qui lui donne sa solidité.
Le déplacement du cimetière
Comme dans toutes les paroisses rurales, le cimetière de St Jean de Boiseau entoure
l'église et se faire enterrer au plus près de celle-ci est un honneur. Auparavant, le clergé, les nobles
et les paroiss1ens bienfaiteurs avaient le privilège d'être enterrés à l'intérieur de l'église mais les
nuisances et les risques d'épidémie ont mis fin à cette pratique.
Sur les registres paroissiaux, nous apprenons que l'église de St Jean a servi de sépulture au prêtre Simon
Chevreul :
Le dix-neuvième jour d'avril mille six cent soixante-quatorze a été inhumé en haut du
chœur en l'église, Simon Chevreul, prêtre-chanoine de l'église collégiale de Nantes, prieur de St Jean."
Il s'ensuit, au cours du XVIème des inhumations de grandes familles : les de Martel Seigneur du Pé et les
de Monti, sieurs de la Launay.
Le cimetière entourant l'ëglise est devenu trop petit.
Il est transféré entre 1838 et 1842 à l'entrée de la propriété du Pé.
Mais pour construire la grande nef en 1834, il est nécessaire d'anticiper le déplacement de quelques tombes
situées dans son emprise. Il y a cependant une exception, celle du citoyen Paul Jeannot, grand bienfaiteur de la
paroisse, qui n'a pas été déplacée. Elle se situerait sous les fonts baptismaux au fond de l'église (31).
Les quatre grands vitraux et les trois courbes en plein-cintre au-dessus des portes sont l'œuvre du
peintre-verrier nantais Louis Uzureau. Deux des vitraux seulement sont datés 1888 et signés mais ils sont tous de la même
facture.
Essentiellement composés de formes géométriques, de motifs courbes qui s'enchaînent et se répètent, ils diffèrent des
vitraux du chœur qui relèvent de l'art sacré.
Nés au début du XIème siècle, à l'aube du gothique, les vitraux se développent et s'enrichissent, au cours des
siècles, d'une palette de couleurs plus étendue. Par ailleurs ces verrières se laïcisent pour orner les demeures
privées. Après une dernière flambée au XVIème où le vitrail s'inspire surtout de la peinture, cet art périclite. Dès
le XVIème siècle on commence à remplacer les vitraux des églises par des verrières blanches. Le XIXème siècle
redécouvre l'art du vitrail.
Un assemblage harmonieux de fragments de vitre colorée.
Les vitraux composés de fragments de différentes formes, sont sertis au plomb.
Ceux de la grande nef, exposés aux vents dominants nécessiteraient une reprise des sertissages. Ils sont très bombés
et menacent de choir dans la nef sous la poussée du vent. Quelques morceaux sont cassés. L'état des lieux est en
cours.
(31) Information recueillie auprès de René Gendronneau de Boiseau |
L'ancienne sacristie existe toujours mais elle est petite : 10 m2.
Le projet d'une sacristie nouvelle, dessiné par l'architecte Bourgerel voit le jour en 1857. Elle se situe à l'opposé
de l'ancienne sacristie. Sa forme en partie octogonale s'intègre bien dans l'architecture générale de l'église.
Pour une surface au sol de 38 m2, avec un étage, le devis estimatif s'élève à 4203,50 f mais les financements restent
à trouver.
Par délibération du 30 septembre 1859, le conseil municipal vote le principe d'un emprunt de 3000 f,
avec "assistance des plus imposés"(32)
.
Pour le remboursement de l'emprunt et des intérêts, le conseil municipal décide le 9 avril 1860, une imposition
extraordinaire de 10 cts pendant trois ans.
C'est alors qu'un bienfaiteur, M. le Desservant " s'engage d'avancer sans intérêt la somme de 3000 f qui lui serait
remboursée au moyen du produit de l'imposition votée".
Donc plus d'emprunt à souscrire et le nouveau devis, revu à la baisse s'établit à 3455,55 f.
(32) Depuis la nationalisation des biens du clergé, le 2 novembre 1789, les communes, propriétaires des locaux, financent les travaux de son ressort. |
M. le préfet autorise alors à mettre en adjudication les travaux de construction de la sacristie, le 21 janvier 1861
suite au vote du conseil municipal et des plus imposés.
Parmi les cinq candidats, c'est Joseph Bodineau, maçon entrepreneur demeurant à Boiseau (33) qui enlève le marché : il
avait consenti le plus fort rabais (7 centimes par franc).
(33) C'est un prêtre de Pierre Bodineau dont l'interview est paru fans le bulletin N° 30 dcembre 2000 |
- l'élargissement de la grande nef
- la "reconstruction du chœur"
- la construction d'un clocher au bas de l'église Projet d'élargissement de la grande nef
- La construction d'un clocher au bas de l'église
Projet d'élargissement de la grande nef
La population commune continue de croître ; le clergé, avec l'accord de la mairie, pousse à un élargissement de la grande nef.
Le dossier est bien engagé. Par une lettre du Conseil de Fabrique adressée au Conseil Municipal le 12 avril 1865, l'opération est enclenchée.
En août 1865, la Fabrique fait l'acquisition d'immeubles qui sont dans l'emprise de l'élargissement
et qui appartiennent aux héritiers Bichon. Dans le même temps, elle achète aussi, avec l'accord du préfet, les maisons
proches du fond de l'église et qui gêneraient la construction d'un nouveau clocher.
Le devis estimatif de l'élargissement s'élève à 21000 frs et le financement est assuré par un emprunt remboursé en
reconduisant les 10 cts additionnels votés précédemment.
Les plans sont acceptés et la mise en adjudication peut se dérouler.
Mais, citation de la lettre du Sous-préfet " un grand nombre d'habitants ont adressé à M. le
Préfet une réclamation dans laquelle ils exposent que les travaux projetés ne sont pas indispensables et qu'à leur
avis, un accroissement d'espace suffisant serait obtenu au moyen de l'établissement de deux tribunes dont les dépenses
seraient peu élévées Le projet a donc été abandonné et des tribunes ont été construites.
La commune de St Jean de Boiseau devient importante ; sa population est de 4365 habitants en 1866
dont 2333 personnes résident sur le secteur EST. Le village de la Montagne, et les hameaux voisins : La Briandière,
La Garenne, Launay, Roche-Ballue, Le Fresne ... ont grossi avec le développement de l'usine d'Indret.
Ouvrir un nouveau centre de culte devient une nécessité pour ces habitants éloignés de trois à quatre km du centre
paroissial et de son église. En attente de la construction d'une nouvelle église, les familles fréquentaient très
facilement l'église d'Indret, une propriété de La Marine avec un curé, aumônier des armées. De nombreux baptêmes et
mariages ... y furent célébrés pour les habitants de la future commune de La Montagne.
Eglise d'lndret - Commune d'Indre
Voici comment Pierre Fréor Père, raconte la naissance de la paroisse de La Montagne.
« C'est à la suite d'une mission prêchée à Indret en 1862 par le R.P. Peigné que
celui-ci conçut le projet de construction d'une église à la Montagne. Il s'en ouvrit à M. Violin, adjoint au Maire de
St Jean de Boiseau qui accuellit le projet avec empressement.
Mgr. Jacquemet, évêque de Nantes autorisa qu'une souscription fut faite à Nantes et à la Montagne, pour réunir les
fonds nécessaires à la construction d'une église. Elle rapporta 3500 francs, le gouvernement accorda 1000 francs.
M. l'Abbé CHAUVIN, vicaire à St Jean de Boiseau, fut chargé de la construction de l'église et du presbytère. Il acheta
en son nom, pour donner ultérieurement à la Fabrique, un canton de terre labourable contenant 21 ares au lieu-dit
"Les Grandes Vignes" près du moulin Ramonet.
La pose de la première pierre eut lieu le 24 juin 1866, le décret impérial d'érection de l'église est du 4 avril 1868
et l'abbé CHAUVIN fut nommé curé de N-D de La Montagne. La bénédiction de l'église et l'installation du nouveau curé
eut lieu le 4 mai 1868. »
De la paroisse Notre-Dame de La Montagne à la création de la commune.
Au conseil municipal, la situation était très tendue entre les conseillers de souche boiséenne et
les élus de l'Est de la commune. Des plaintes pour excès de langage sont assez souvent enregistrées au tribunal de
Paimboeuf.
C'est alors que le curé Nouël prend l'initiative de provoquer la formation d'une commune par cette pétition déposée en
Préfecture avant même la création de la paroisse :
« Les soussignés, habitants du Bourg, des villages de Boiseau, de la Télindière et des petits pays circonvoisins,
ayant appris qu'une partie de leurs concitoyens demandait une paroisse à la Montagne, viennent à leur tour, réclamer
votre puissant concours pour qu'il soit, en même temps, établi une commune. Les raisons que nous apportons pour avoir
une commune séparée sont les mêmes qu'on a donné pour avoir une paroisse à part.
Deux peuples, presque distincts, des habitudes et des intérêts différents, l'éloignement du chef-lieu de la commune
etc... vous comprendrez sans peine M. le Préfet, que la rivalité et l'opposition augmenteront encore, dès que les deux
populations si diverses, ne formeront plus la même famille religieuse et auront leur église à part, on peut craindre
pour l'avenir des conflits fréquents et regrettables dans les rapports des citoyens entre eux si on érige une paroisse
à La Montagne sans établir une commune ...
La commune de La Montagne est née le 1er juillet 1877 sur un découpage géographique issu de la création de la paroisse. C'est la plus petite commune du Pays de Retz en superficie.
Les inventaires des biens de l'Eglise résultent de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat et
du décret du 29 décembre 1905, prévoyant de dresser la liste de ses biens afin de préparer la dévolution aux
associations cultuelles définies dans l'article 4 de la loi.
La mise en œuvre de ces inventaires suscita des conflits surtout dans l'ouest. La paroisse de St Jean de Boiseau
comme beaucoup de paroisses du Pays de Retz s'est aussi opposée aux inventaires ; ce qui a donné lieu à des
altercations entre le clergé suivi des fidèles et les hommes de loi chargés de son application.
Les inventaires se sont déroulés sans violence physique à St Jean de Boiseau ?
Le livre des Historiens « Au Pays de Retz à la belle époque » détaille page 101 à 116 les péripéties
de ces affrontements verbaux qui se sont déroulés entre les représentants de l'ordre et les catholiques.
Le 7 mars 1906, en vertu de l'article premier du décret du 29 décembre 1905, le percepteur du Pellerin, M. Sauteyron,
dûment commissionné et assermenté par le Directeur des Domaines se présente devant l'église de St Jean de Boiseau pour
procéder à l'inventaire descriptif des biens et aux estimations. Trois cent cinquante personnes, en majorité des
hommes, accompagnés de deux prêtres, l'abbé Pierre Cantin desservant et l'abbé François Jamin représentant le curé
Jean-François Jamin malade, et du représentant du Conseil de Fabrique, M. Pierre Averty, se sont massées devant les
portes closes de l'église et se sont opposées à cette démarche.
Chaque partie fît une déclaration solennelle qui sera jointe au procès-verbal de refus d'inventaire.
Pour le Conseil de Fabrique
" Les représentants du Conseil de Fabrique, choisis pour administrer les biens de l'église de St
Jean, n'ont de rendre compte de leur gestion qu'à leur évêque représentant le souverain pontife. Nous sommes chrétiens,
Monsieur, c'est pourquoi nous voulons protester en notre nom, et au nom de tous les vrais catholiques de cette
paroisse ...
Nulle puissance humaine ne pourra nous contraindre à agir contre notre conscience et notre honneur. "
Les prêtres pour leur part "
Protestent avec indignation contre cette démarche dont l'odieuse inconvenance n'échappe à personne. Ils s'insurgent contre cet inventaire qui n'est que la première mesure à la spoliation des biens de l'église, dénoncent celui-ci comme injuste et illégal et précisent qu'il faudra user de violence pour remplir le mandat
Le représentant de l'État
prend acte de ces déclarations, dresse le procèsverbal de refus d'obéissance, et avant de se retirer, s'adresse aux représentants du Conseil de Fabrique puis au vicaire François Jamin : "
Vous tous qui m'écoutez, souvenez-vous qu'au-dessus des paroles et des édits qui viennent de l'étranger, il y a la loi française que chacun d'entre nous a le droit de discuter mais à laquelle c'est le devoir de tous de se soumettre.
".Un inventaire effectué par surprise
Huit mois après, le 21 novembre 1906 à 6 heures du matin, après avoir réveillé M. Le Curé, le receveur des Domaines, M. Léon Dorléans procède à l'inventaire et à l'estimation des biens de l'église, en présence de l'abbé Henri Le merle, nommé curé en remplacement de Jean-François Jamin décédé. L'inventaire est effectué par surprise et avec l'aide d'une force armée dirigée par le commissaire du 6ème canton de Nantes : une troupe de soldats de toutes armes avait cerné l'église, aussitôt l'angélus sonné.
Mais ce qui nous intéresse plus particulièrement pour l'église, c'est le contenu des inventaires,
c'est-à-dire les objets que la Fabrique possédait en ce début de XXème siècle.
Le seul document qui nous soit parvenu pour connaître cette liste des biens est ce plan, annoté par zone et qui
comporte en marge les objets recensés.
Par exemple, la zone A est circoncise au maître autel dans le chœur. On trouve dans cette zone :
1 - tabernacle - au-dessus une croix dorée 0,70 m à 0,80m de hauteur
2 - chandeliers argentés porte-cierges
3 - statue de Jean-Baptiste (niche)
4 - statue de St Pierre (niche)
5 et 6 - deux petits porte-cierges
Chaque zone, repérée de A à 0, est ainsi annotée des objets inventoriés.
Les inventaires confirment la présence de biens connus ; ils révèlent aussi des objets ignorés, et apportent la preuve que certains objets ont été soustraits à l'investiqation du receveur des Domaines.
La paroisse ne possède pas un mobilier extraordinaire. Des objets cités permettent de confirmer
leur existence et avec le plan on peut situer leur emplacement.
C'est ainsi qu'on apprend :
- Qu'un troisième confessionnal existait dans la nef sur la paroi Nord (on le discerne sur la portion de plan).
- Qu'un harmonium était installé dans la chapelle de la tour du clocher (l'orgue polyphone n'était donc pas encore
installé).
- Qu'un grand lustre était suspendu dans le chœur (On le devine sur la carte postale reproduite au Chap 27).
- Qu'une balustrade séparait le chœur de la nef (On l'appelait "la sainte table").
- Que nous avions au droit de l'élargissement de la nef, deux bas autels : celui du Sacré Cœur au nord avec la chaire
et celui de l'Immaculée Conception au sud (cet habillage des bas côtés est bien visible sur la carte postale Chap 27).
Les bancs et les chaises ne sont pas répertoriés sur ce plan. C'est curieux ! On nomme seulement un fauteuil dans le
chœur.
De même que l'on ne cite pas les lourdes bannières retenues par un collier à goupille près d'un mur. Mais on prend
soin de noter dans les chapelles latérales, deux porte-bannières sur les parois sud. Et on ne parle pas non plus des
grandes croix de processions que l'on sort aussi le jour des enterrements et qui précèdent le corbillard.
Personne n'est dupe ... certains objets de culte, en métal précieux notamment, ont été dissimulés et placés en lieu
sûr comme les calices et ciboires, les patènes, ostensoirs, burettes, crucifix avec reliques ... tout ce qui pouvait
avoir une certaine valeur.
Les vases sacrés d'usage quotidien devaient être enfermés dans le coffre-fort bien dissimulé dans les replis du
rétable; c'était une pratique habituelle après un office (34). Là, le receveur des Domaines n'a pas su deviner la
cachette.
Les inventaires ont donc été une occasion d'affrontements poussés jusqu'à la démesure : Il n'y avait
pourtant pas d'enjeu financier mais certainement des artères pensées politiques.
Les biens de l'église ont été recensés pour être versés aux Associations Culturelles. Mais que sont devenus les Conseils
de Fabrique ? Voir pour plus de détails l'annexe V.
(34) Mlle Marie Leroux de Boiseau se souvient qu'après l'office du soir, le prêtre enfermait le ciboire contenant les hosties consacrées dans le coffre-fort du retable. (Souvenirs de 1936, Marie avait 10 ans). |
Histoire des bannières
Les deux bannières datent du XIXème
.
- celle de 1816 représente St Jean Baptiste bras droit levé avec au revers N-D de Bethléem en sandales.
- celle de 1862 représente N-D de Bethléem en tunique bleue avec au revers St Jean baptiste mais bras gauche levé.
Les bannières (3,30 + 1m de hauteur de baudrier) étaient portées lors des processions par des bommes forts. Ils se mettaient à plusieurs pour les maintenir dès que soufflait.
Les bannières datant de 1862 ont été réalisées par M. Sicow.
C'est Mme Favreau du Pellein qui a donné 1200 f à cet effet.
Processions du mardi de Pâques
Lors des traditionnelles processions du mardi de Pâques à la chapelle de Bethléem, les bannières
accompagnaient le cortège. Le peintre Edmond Bertreux a plusieurs fois immortalisé l'évènement.
On aperçoit aussi une croix. La paroisse en possédait deux de 2,20 m de haut.
Les deux croix de processions avec détails
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