Histoire de Saint Jean de Boiseau

Nos publications



Nos publications sont la principale source de nos revenus. Il faut donc produire à intervalle régulier de nouveaux livres. C'est aussi un facteur de motivation pour le groupe car cela nous oblige à partir à la recherche de documents et d'informations qui seraient sans doute tombés dans l'oubli sans cette démarche de mémoire. Après la plaquette sur la batellerie, en octobre 1994, la municipalité nous demande de rédiger une monographie sur l'histoire de la commune. Ce sera quatorze siècles d'Histoire en bord de Loire. Un livre en quadrichromie qui fait encore référence auprès des chercheurs, même si, depuis sa publication, des éléments nouveaux sont venus enrichir nos connaissances. Sa présentation publique sera effectuée à la mairie le 18 décembre 1996 en présente des élus et personnalités comme Emile Boutin, président des Historiens du Pays de Retz.

Si l'activité fluviale de notre commune est incontestable, d'autres sujets de recherches méritent toute notre attention.

En 1997, nous publions une monographie sur la Séparation de Saint-Jean-de-Boiseau et La Montagne réalisée par Guy Gruais. Une soirée conférence à la salle des fêtes est organisée pour la sortie de ce nouvel ouvrage, en présence du maire de La Montagne. La séparation de Saint-Jean-de-Boiseau en 1870 ne s'est pas faite avec l'agrément de tous les élus de l'époque. Près d'une dizaine d'années et de nombreuses interventions du préfet seront nécessaires pour finaliser le partage du territoire.

En 1999, Jacques Laizin nous propose une étude sur le travail du lin. En effet, au cours de ses recherches, il découvre que de nombreux trous où l'on mettait les tiges de lin à rouir sont encore présents sur la commune, malgré l'abandon de cette activité. De fil en aiguille, son dossier s'épaissit et quelques membres lui apportent de nouveaux éléments. Finalement, une plaquette sur le lin, fruit de son travail, est présentée le 13 juin 2000 à la salle des fêtes avec le groupe Sant-Yann. Un exposé de Jacques plus une animation du groupe assurent la promotion de l'ouvrage.

Notre livre suivant va nous demander quatre années d'investigation de la presse de l'époque et des archives communales pour la période de 1900 à 1910. Le travail est partagé entre une dizaine de membres. A partir d'un sommaire établi par le président, chacun se voit attribué un chapitre suivant ses aspirations. Après deux années, la masse documentaire est très importante et il faut sélectionner ce qui mérite d'être mis dans l'ouvrage. C'est toujours un moment cornélien car se censurer soi-même est comme si on s'amputait d'une partie de ses connaissances. Autre choix : éditer le livre par nous- mêmes ou trouver un éditeur qui prenne le risque financier. Nos optons pour cette dernière solution car elle présente l'avantage pour la société de ne pas avoir de mise de fond et l'éditeur dispose d'un réseau de diffusion que nous ne pouvons avoir. Avec Alain Ordrenneau, Jean-Luc fait le tour de quelques éditeurs nantais avec le manuscrit et finalement les éditions Siloë acceptent de nous publier. C'est Alain qui assurera le suivi avec l'éditeur avec un tirage de près de 2000 exemplaires. Si dans un premier temps le profit pour la société semble mince, le long terme s'avèrera très positif.

Le 14 mai 2004, notre nouveau livre, « Le pays de Retz à la Belle époque », sera récompensé par le 1er prix de la Société Académique de Nantes.

En juin 2010, nos amis de l'Alerte fêtent les 100 ans de la première société de Saint-Jean-de-Boiseau. Ils frappent à notre porte pour nous solliciter sur un historique de leur association. Par chance, dans notre société d'histoire, plusieurs membres sont adhérents ou d'anciens de l'Alerte : basketteur, comédiens de la troupe théâtrale, etc. La documentation photographique est abondante et rapidement l'idée d'un bulletin spécial se fait jour. Philippe Gilard parcourt tous les Echos de Paimboeuf, tandis qu'une campagne d'interviews complète les infos. Jean-Luc possède un document manuscrit inédit des mémoires de Pierre Fréor, dans lesquelles il relate en détail les débuts de la société. Enfin, René Gendronneau nous remet une collection presque complète de la Revue du Vieux Clocher. Ces bulletins hebdomadaires sont une mine d'informations sur la vie du patronage et de la paroisse. Réalisé à ses débuts par le vicaire, le relais sera ensuite pris par Odette Parois. De son côté, Jean-Pierre Parois réalise une vidéo à partir des archives filmées de Jean-Luc, Jean Salmon et des documents photographiques qu'il possède ou qui lui ont été prêtés pour la circonstance.

Nous travaillons actuellement à la suite du livre « La Belle Epoque », mais ce travail avance lentement et il couvrira la période des Deux Guerrès jusqu'en 1945.

Nos bulletins semestriels

C'est fin juin 1996 que paraît notre premier bulletin semestriel destiné à nos abonnés. Il est très simple et ne comporte que 40 pages. Jean-Luc en est le principal rédacteur et son tirage est effectué sur la photocopieuse de la municipalité. Nous ne sommes qu'une quarantaine d'adhérents. Un an plus tard, ce chiffre a augmenté et le nombre de pages aussi.. Viviane Prin et Guy Gruais sont de précieux collaborateurs pour les articles. Notre trésorerie étant positive, nous faisons l'acquisition d'une photocopieuse d'occasion, pour être autonomes, la municipalité nous facture l'excédent des mille copies allouées à toutes les associations de la commune. Ce qui est normal pour éviter les abus. Aujourd'hui nous en sommes au numéro 47, ce n'est plus le cas, ils sont tirés chez un imprimeur

A ce jour plus d'une centaine d'articles ont été produits. Quand je pense à ce que certains anciens m'avait dit quand j'ai commencé mes recherches sur la commune :

Tu sais, à Saint-Jean-de-Boiseau il n'y a pas grand-chose à raconter... Et il reste tellement de sujets à évoquer qu'il y a largement de la matière pour les 20 prochaines années.

Il faut y ajouter les articles dans tous les bulletins municipaux et dans la presse.

J'ai une pensée pour Joëlle Gilon, membre depuis les premières années. Amoureuse de Saint-Jean-de-Boiseau et de son patrimoine, elle nous a été d'une aide précieuse pour faire connaître nos travaux. Je me souviens en particulier de sa demande d'article pour meubler les colonnes de son éditorial sur Saint-Jean-de­Boiseau pendant l'été 2006. Les Boiséens c'est bien connu sont partis en vacances et l'actualité est pauvre en évènements. Je lui avais proposé une sorte de concours à partir d'une carte postale ancienne et la même vue prise récemment. Les articles, avec questions réponses au journal, sont parus les 1er, 3, 10 et 17 août 2006, dans Ouest-France.


Investissement patrimonial

Une des missions de la société est la préservation du patrimoine communal. Cette action de tous les instants doit se faire d'une façon raisonnable et en concertation avec les projets communaux .

La chapelle de Bethléem

Elle est le plus précieux monument de Saint-Jean-de-Boiseau. Elle est classée à l'inventaire des Monuments historiques français depuis 1911. De tous temps, les vertus de sa source ont traversées les époques et ce mélange des croyances a perduré jusqu'aux années cinquante. Une reconstitution historique par notre société, retrace la scène du bébé que l'on roulait sur la pierre de l'autel pour que l'enfant marche sans infirmité. Hélas, son assise, directement sur le rocher sans fondation, souffre des vibrations occasionnée par le trafic routier qui passe à quelques mètres de ses murs. A la suite d'investigations du responsable des bâtiments pour notre département, M. Congard, il est décidé en 1994 de restaurer les pinacles. Ceux-ci ont pour fonction de consolider l'effort exercé sur l'ossature de l'édifice. Le chantier est confié à l'entreprise Boistel. Un travail de spécialiste réalisé dans l'esprit des compagnons du Moyen-Âge va alors soulever une polémique bientôt relayée par les médias. Ceux qui n'ont pas compris toute la symbolique du sculpteur crient au scandale devant trois chimères trop contemporaines.

En effet, M. Boistel a représenté deux Gremlins et Goldorak. La société est bien sûr consultée après-coup pour donner un avis sur ce « sacrilège »... Et pourtant, les Gremlins existent sur des cathédrales très anciennes et il n'y a donc pas de quoi s'en étonner. Le personnage de dessins animés est plus discutable et l'artiste a voulu là signer son travail dans le temps.

La restauration des pinacles n'était censée être que la première étape de la restauration. Nous attendons encore les autres... Nous avons effectué de nombreuses démarches, mais tant que la route de sera pas déviée dans le virage, l'état ne veut plus faire d'investissement et le coût de ces travaux est trop important pour être supporté en totalité par la commune.

Pendant ce temps notre beau bâtiment souffre et la sécurité des touristes de passage ne peut être garantie. Nous espérons que dans les vingt prochaines années son accès sera enfin possible.

L'église

L'autre bâtiment qui souffre de l'épreuve du temps, c'est notre église. Elle fait l'objet d'une description dans notre bulletin numéro 33.

L'expertise faite par M. Boistel en octobre 1995 soulève des inquiétudes. Il propose d'enlever l'enduit du chœur et des murs. Ce qui sera réalisé. L'édifice révèle le grand vitrail du chœur obturé pour y mettre le retable au XVII° siècle. Les habitants sont agréablement surpris par le nouvel aspect de l'église et ses pierres marron prélevées dans l'ancienne carrière près de la chapelle. Hélas, ce matériau est très fragile et résiste mal aux intempéries, c'est pourquoi les murs avaient été enduits. Il faudra un jour songer à restituer cette protection, car le bâtiment abrite un chœur et une charpente du XVe siècle qu'il faut à tout prix protéger. Lors de l'aménagement de la place, située devant le Crédit Mutuel, nous avions demandé la possibilité de faire quelques sondages pour vérifier ce que nous disent les textes anciens. D'après la représentation d'Ambroise Grion, la nef se trouvait sous cette place avant d'être reconstruite sur le côté actuel. Ce sera aussi une investigation à faire le jour, lointain sans doute, où des travaux seront à nouveaux effectués sur ce site. Chaque année, notre société présente une petite exposition lors des journées du patrimoine.

Le château du Pé, la réstauration est faite

Le troisième élément de valeur de notre patrimoine, c'est le château du Pé. Je dois reconnaître ici le mérite du maire Camille Durand, d'avoir su forcer la décision pour que l'ancienne demeure des seigneurs de Saint-Jean-de-Boiseau devienne propriété communale. Menaçant ruine, son propriétaire, M. De Vaufleury, n'avait pas les moyens financiers pour assurer son entretien et les réparations urgentes de la toiture. En 1994, il décide alors de le vendre. Là encore nous avons été sollicités pour en dresser l'historique, mais aussi répondre à des promoteurs alléchés par le site pour y construire les immeubles très rentables. Heureusement, la municipalité y met une option de priorité. La vente se fait contrainte et forcée à la commune en 1997 et nous sommes invités au groupe de travail pour sa restauration. D'importants travaux seront nécessaires et les premiers détracteurs du projet sont aujourd'hui très heureux de pouvoir profiter de ce cadre que beaucoup de communes nous envient.

En septembre 2002, nous entreprenons des sondages au Pé pour voir ce qu'il reste de l'ancien château féodal avant que les terrasses sud et nord ne soient engazonnées. Nous retrouverons les murs de ceintures sur la partie située sur l'esplanade sud, mais nos travaux sont interrompus par ordre de la DRAC. Cette recherche nous a permis de confirmer l'existence des caves du château sous l'esplanade où se déroulent les fêtes d'été. Encore une investigation à compléter, le jour où des travaux seront effectués sur cet emplacement. Cela démystifie aussi l'histoire du souterrain partant des caves actuelles du château pour rejoindre la chapelle ou bien traverser la Loire. Il s'agit simplement d'un passage pour accéder aux diverses parties des anciennes caves. Cela explique aussi pourquoi, lors des fêtes du Pé, dans les années 1950, les personnes chargées d'installer les stands et le podium, voyaient d'un seul coup disparaître dans le sol les pieux qu'elles enfonçaient. Après avoir percé la croûte de terre, le pieu perçait le plafond de la voûte d'une cave et il était comme aspiré par le vide.

Octobre 1997, nous apprenons que la municipalité envisage d'acquérir la maison du gardien du Pé, suite au décès de son dernier occupant, le cantonnier Deschamps. La bâtisse est en ruine et de gros travaux seront à notre charge si notre demande d'en faire notre local est acceptée. Ce fut le cas en novembre. Le 27 juin 2003, nous aurons une réception officielle des clés. Mais nos adhérents ont assumé la charge du nettoyage de la ruine avec masque et gants de protection pour enlever les 7 à 8 mètres cubes de terre et déjections de tous ordres, le déplacement de l'escalier, le montage du plancher et des placards. Nous avons aussi défini le fonctionnel des pièces et des servitudes, faisant d'un local non fonctionnel, pièces très petites, un lieu adapté à son utilisation.

Pour décorer la pièce principale, nous avons conservé la façade du four à pain de l'ancienne boulangerie située à l'emplacement de la halle et un vieux pressoir à long fût. La façade du four a été remontée dans notre salle de réunion par Maurice Redois et le pressoir sur un socle en béton par la municipalité. Hélas, le conditionnement des grosses poutres a été mal réalisé, et les mérules ont contraint les services techniques à le supprimer.

En 2002, le blason des De Martel, sur leurs tombes au cimetière, est menacé par l'abandon d'entretien. Yves Bousson nous en fera une copie en bois. Elle se trouve aujourd'hui dans notre local.


La Tour du Pé

En septembre 2009, une nouvelle résidence pour les retraités est en cours de réalisation. Comme dans tous les grands projets, une somme est allouée pour une œuvre pérenne. C'est l'occasion pour nous de plaider la restauration de la Tour qui menace ruine. Elle fait face à la Loire comme un symbole de Saint-Jean-de-Boiseau. De plus, elle se situe en droite ligne de la perspective du nouveau réfectoire. Pascal Pras, le nouveau maire de Saint-Jean-de- Boiseau, nous introduit auprès du responsable du projet, M. Pager. Très rapidement nos arguments sont acceptés et par chance, Yves Bousson, notre spécialiste maquette vient de réaliser une reproduction à l'échelle 1/20e du monument tel qu'il pouvait se voir au moment de son édification au milieu du XIXe.

Là encore une fouille de la base de l'édifice fut nécessaire pour déterminer la position de l'escalier et autres fonctionnalités masquées par plus d'un mètre de terre qu'il nous a fallu dégager. Munis de nos plans et de cartes postales de 1904, les maçons ont su redonner son aspect extérieur à la tour qui avait perdu sa couronne. L'aménagement intérieur n'a pas été possible financièrement, mais l'essentiel a été sauvé. L'inauguration de la tour et de la résidence qui porte son nom a eu lieu le 27 septembre . Nous y avons présenté une exposition et une vidéo retraçant les différentes étapes de cette restauration.

Le lavoir public

Fin septembre 1995, l'ancien lavoir communal, propriété de la paroisse avant la Révolution, vient d'être inspecté par Maurice Redois. Son dégagement est programmé par plusieurs membres de la société. Les premiers travaux manuels révèlent des vestiges des bancs à laver. Fin septembre 1997, un engin de travaux public, loué par la municipalité, permet de dégager la boue et de mettre à jour le fond du bassin. Nos adhérents ont restauré les 5 bancs de pierre utilisés par les laveuses. Un plan a été réalisé de ces vestiges qui comportaient à l'origine au moins 8 bancs identiques. Parmi les objets récupérés dans la vase, il y avait un révolver allemand, un dé du XVIII°,un bouton de capote de soldat et quelques monnaies de la dernière guerre. Les arbres qui obstruaient l'accès de l'abreuvoir pour les animaux ont été coupés et leur ancienneté a pu être déterminée en comptant leurs cernes de croissance. On peut ainsi considérer que ce lavoir n'est plus utilisé depuis au moins 150 ans. Il est aujourd'hui protégé au centre d'un lotissement privé, mais deviendra un jour un espace communal lorsque que les litiges d'assainissement du lotisseur seront réglés. Alors, le lavoir deviendra un lieu agréable pour les enfants, sans son eau, mais avec son aspect d'origine. Affaire à suivre...

La chapelle d'Indret et le moulin à forer les canons

En mars 1997, à la demande de soutien de la société d'histoire de Basse-Indre, nous adressons au Ministère de la Culture un courrier pour demander l'arrêt du projet de destruction de la chapelle d'Indret, désaffectée pour en faire un parking. Nous argumentons que sous cet édifice se trouve le premier centre industriel de la région avec la présence d'un moulin à forer les canons construit entre 1777 et 1778. Nous étions un peu téméraires en faisant cela car rien ne prouvait, sans sondages, que les fosses des roues à aubes étaient encore sous le dallage de la chapelle. Ce qui compte, c'est que notre démarche conjointe fit annuler le projet et nos amis Basse-Indrois eurent du travail sur la planche pour casser le dallage avec quelques membres de notre société. Rapidement nos suppositions se sont avérées exactes et les organismes d'état, Rempart puis la Drac, s'intéressèrent depuis à ce patrimoine d'Indret.

La société de Basse-Indre en a fait l'un des principaux sujets de ses actions.

Le calvaire de la Roche-de-Grées

En 1998, une autre action de sauvegarde concerne le calvaire de la Roche-de-Grées construit par les populations de Brains, Le Pellerin et Saint-Jean-de-Boiseau, en souvenir du « massacre » fait par les républicains dans ces communes. Le projet de la quatre-voies actuelle prévoyait sa destruction ainsi que le moulin tout proche. Là encore notre argumentation fut retenue et les deux monuments sauvés. En plus, cela réduisait légèrement le tracé et sans doute le coût des travaux. Plusieurs fois Maurice Redois et Paul Sallaud sont allés enlever le lierre et les ronces qui masquaient complètement le calvaire. Il vient d'être redressé et consolidé.

Les moulins

Nos autres recherches portent sur les moulins Viel, Poterie et Le Pé par Michel Diquelou et son équipe. En septembre 2007 débutent des recherches sur les moulins, en premier le moulin Veil. Les travaux de fouilles nous ont permis de retrouver les bases de ces anciens moulins turquois. Celui de la Poterie, anciennement propriété de la paroisse avant la révolution, a été préservé et aménagé grâce à l'acquisition de la parcelle par la municipalité. Nous connaissons également l'existence d'un moulin à eau appelé moulin de Saint-Jean, situé au bas de la rue des Primevères à Boiseau, en bordure du ruisseau. Là aussi, les actes anciens nous sont d'un précieux secours. Mais il faut toute la persévérance de ce petit groupe pour découvrir ce passé depuis longtemps oublié. ·

Nos échecs

Si nous pensons avoir fait œuvre de protection pour le patrimoine communal en plusieurs occasions, nous avons aussi connu quelques échecs. Cela fait partie des règles du jeu. En particulier en 1998 et 1999, lors de l'aménagement de la place des Acacias et le déplacement de la fontaine. Nous ne serons pas écoutés.

En juin 2006, l'acquisition de la maison Bodineau pour l'agrandissement de la place près de la mairie, rue Charles-De- Gaulle, offre la possibilité de mettre en valeur à moindre frais, un puits à roue avec sa pompe. Il en existe moins d'une centaine en France et les communes qui en possèdent leur ont conservé leur aspect dans un cadre végétal fleuri. Notre proposition de mise en valeur ne sera pas retenue. La municipalité a préféré de modifications qui lui enlèvent tout son caractère.