Histoire de Saint Jean de Boiseau

Echanges avec d'autres partenaires



Depuis 1994, nous avons adopté une politique d'échange d'informations avec les sociétés d'histoire locale, Le Pellerin, Saint-Léger, Sainte-Pazanne, Saint-Père­en-Retz, Rouans et ndre pour ne citer que les principales. Ce réseau s'est étoffé avec les antennes de la Société d'Histoire du pays de Retz dont nous avons signé la charte le 25 novembre 1995. Ce réseau relationnel permet d'accroître nos connaissances sur l'histoire d'un secteur.

Parmi les moments les plus remarquables, nous retiendrons l'exposition consacrée à l'œuvre de Pierre Fréor le 13 septembre 2000. Elle a été présentée dans 42 communes du pays de Retz.

Des échanges de sorties-découvertes ont été effectués dans une ambiance conviviale avec Machecoul (2001) et Couëron (1996).

Un projet pédagogique avec la classe de M. Savoret de l'école Badinter s'est avéré très enrichissant pour nous mais aussi pour les élèves, dans le cadre d'un concours national du Bélem 2002. Le sujet portait sur un récit historique adapté de la légende de la chapelle de Bethléem. Le travail réalisé à été récompensé par le 1er prix.

En juillet 1999, Jean-Luc rencontre Mose, le célèbre dessinateur humoriste des grands journaux parisiens. Le hasard lui fait découvrir qu'il était né à Saint-Jean­de-Boiseau. Après un échange de correspondance, il est reçu chaleureusement à son domicile dans le centre de la France. Le fruit de cette rencontre est rapporté dans un article dans notre bulletin semestriel n° 10 en 2000.

Avec la société de peinture Bois-Art, il fut l'invité d'honneur de l'exposition biannuelle. C'était l'époque de la marée noire sur nos côtes et pour cet évènement dramatique il a fait un dessin qui est aujourd'hui à la mairie. Hélas, sa santé ne lui a pas permis de faire le déplacement à Saint-Jean-de-Boiseau. Il est décédé quelques semaines plus tard.

La Société d'Histoire rencontre l'Allemagne aux vendanges du Clos-du-Paradis

Depuis que les groupes de chants et danses de Deidesheim (Trachtengruppe) et de Saint-Jean-de- Boiseau (Sant-Yann) se sont rencontrés (on a fêté 50 ans de relations en 2012) la Société d'Histoire de Saint-Jean- de-Boiseau, toute jeune société au regard d'un jubilé, a eu une belle occasion de se faire connaître de ces lointains amis en participant aux vendanges du « Clos du Paradis » à Deidesheim en septembre 2008.

C'est l'initiative prise par la Société d'histoire pour réaliser un film fort intéressant et intitulé « De La vigne au vin » monté par Jean-Pierre et traduit par Martine Leclaire qui a déclenché l'idée de ce voyage à la période des vendanges en Allemagne.

Ce film qui retrace l'histoire des travaux à l'ancienne de la vigne jusqu'à la mise en bouteilles, a été présenté lors de ce déplacement à Deidesheim une première fois dans les locaux de la Kolpingfamili et le lendemain, à la mairie historique devant un parterre d'anciens vignerons qui se sont bien retrouvés dans ces gestes ancestraux et communs à nos deux régions.

Pour conserver la mémoire de cet évènement, nous avons offert la maquette d'un pressoir à long fût (réalisation de William) qui orne une des vitrines de cette mairie ancienne transformée pour une partie, en musée du vin.

Mais avant ces f estivités, il a fallu vendanger effectivement la parcelle..., opération précédée de toute une mise en scène, orchestrée par l'ancien maire, Stefan Gillich.

Et nous avons cueilli les belles grappes dorées... un travail plutôt plaisant : la vigne est attachée à bonne hauteur et la main-d'œuvre était, pour l'occasion, abondante.

De retour à Saint-Jean-de-Boiseau, il fallait faire partager à ceux qui ne pouvaient pas être du voyage, ces moments festifs et de réel partage d'une histoire semblable en organisant, à l'Alerte, une soirée rétrospective de cette tournée. Et nous avons projeté le diaporama de Denis et le film du voyage de Jean-Pierre.

Un jour peut-être, un échange entre historiens des deux villes sera possible. Pour l'instant, Deidesheim n'est pas organisée en association d'histoire et nous avons rencontré seulement un historien, qui travaille isolément.