Finalement le ciel n'a pas ouvert ses vannes sur nous ! à part une petite averse en arrivant à St
Laurent sur Sèvre le matin, le temps a été clément et nous a même gratifiés d'un beau rayon de soleil l'après-midi.
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Commune bien connue dans le monde catholique, St Laurent sur Sèvre cache bien ses trésors et il faut beaucoup plus
que 1 h 30 pour les voir.
La basilique Saint Louis Marie Grignion de Montfort a été construite par deux architectes : Fraboulet de 1888 à
1892 et Bourguoïn et Laurentin de 1938 à 1949 sur l'emplacement de l'ancienne église paroissiale de la seconde
moitié du XIe siècle. Dédiée à Saint Laurent, elle renferme le tombeau du père de Montfort. Ce missionnaire au
caractère bien trempé né en 1673, ordonné prêtre en 1700, effectue entre 150 et 200 missions, principalement dans
les diocèses de La Rochelle, Nantes et Rennes. Il décède à Saint Laurent sur Sèvre le 28 avril 1716, est béatifié
en 1888 et canonisé en 1947 par Pie XII.
Une autre personne a beaucoup œuvré à dans cette commune : Marie Louise Trichet, première fille de la Sagesse. La
chapelle de cette communauté religieuse, de style néogothique, contient une magnifique chaire. Accessible par un
escalier à double révolution, elle est composée de statues et de colonnes. La cuve semble soutenue par des figures
de l'Ancien testament : Moîse, David, Elie et Abraham. Joseph et Jean Baptiste surmontent les rampes avec Isaîe et
Ezéhiel d'un côté, Jérémie et Daniel de l'autre. Une multitude d'autres personnages bibliques sont sculptés sur des
panneaux et au sommet la flèche comporte une statue de Marie présentant son fils Jésus. L'ensemble pèse 45 tonnes.
Le temps était ensuite trop court pour approfondir d'autres visites et nous n'avons qu'effleuré d'autres lieux.
Après une petite halte dans la cour de l'institution Saint-Gabriel chacun se disait : il faudra revenir !
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Ensuite, direction le musée du textile à Cholet. Le parcours situé à l'intérieur de l'ancienne
blanchisserie de la Rivière Sauvageau, dévoile les étapes de la fabrication du tissu : de la fibre au fil, du
fil au tissage ainsi que le blanchiment des toiles achevées. Nous avons découvert l'histoire du textile choletais
et les pénibles conditions de travail des ouvriers au XIXème siècle. La visite s'est terminée par une démonstration
de tissage sur un ancien métier mécanique. Avant le déjeuner, que tout le monde attendait, notre guide nous a
raconté l'historique de Cholet au cours d'une promenade apéritive. Les évènements et le patrimoine de cette ville
sont insoupçonnables à première vue car elle a été plusieurs fois détruite.
Nous avons enfin pu reposer nos pieds devant un bon repas au restaurant « le Grand Café » et reprendre des forces
car une nouvelle promenade commentée, cette fois digestive nous attendait pour rejoindre les voitures.
La journée s'est terminée au « moulin à foulons » de Cugand. Au bord de la Sèvre Nantaise, ce moulin en état de
fonctionner est unique en France. Un spécialiste nous a montré toutes les étapes du travail du drap de laine. De
lourds maillets de bois, animés par l'eau, viennent frapper l'étoffe pour la dégraisser et la feutrer. La qualité
dépendra du temps qu'elle aura passé sous les maillets.
A l'année prochaine !
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